Saga Fantastique - Chevaliers contre Samouraïs

A l'occasion d'une visite à Soissons chez Xavier le week-end dernier, nous avons sorties nos figurines pour nous affronter à Saga Fantastique. Je sors mes chevaliers bretonniens et figurines du moyen-age pour jouer Grands Royaumes quand il me dit, qu'il combat toujours cette faction et qu'il n'a jamais eu l'occasion de jouer avec. Du coup, il sort une bande de samouraïs et nous allons enfin savoir quel est le meilleur entre un chevalier et un samouraï !

C'est ainsi que débute notre histoire en 2 actes. Dans une lointaine contrée orientale, débarquèrent des chevaliers venus des pays féodaux. Sir Alberich de Montbazon est la tête d'une armée de croisés dont les navires ont été détourné par une violente tempête de leur destination finale. Ne connaissant pas du tout la région, les hommes avancent prudemment dans les terres et découvrent une civilisation radicalement différente de la leur. Même leur religion est bien différente et donc hérétique. De fait le village est brûlé par les chevaliers. Les villages suivants subissent le même sort, l'armée occidentale laissant un sillage de destruction et de mort. Le Seigneur du coin, le Daïmyo Yamaha Rikudan finit par faire appel à ses samouraïs et une armée est constituée pour renvoyer les étrangers à la mer.

C'est aux abords d'un village que l'affrontement à lieu. Sir Alberich de Montbazon déploie son avant-garde en mettant ses fantassins au centre de son dispositif et les chevaliers sur les flancs.
Le Daïmyo Yamaha Rikudan lui se contente de placer en première ligne ses combattants à pied, de garder ses cavaliers en retrait et d'avoir pour garde du corps un Bunkaru, cette fameuse grande marionnette en bois construit pour le combat.
Les hostilités débutent par les traditionnels coups de semonces. Aux traits d'arcs et d'arbalètes, répondent le plomb des arquebuses orientales. Le bruit et la fumée déstabilisant quelque peu les occidentaux.
Du coup, les chevaliers chargent les hommes utilisant des armes de l'enfer afin de purifier les hérétiques. Les arquebusiers sont repoussés dans le bois mais ne sont pas envoyer au purgatoire.
Pendant ce temps, le paladin Sir Gontran de Latouze se met bille en tête de s'occuper du monstre de bois, cette créature du diable qui ne peut normalement pas vivre. Après avoir contourner la ligne ennemie en passant près des bois, il charge à tue tête le géant mais celui-ci est près à le recevoir. Avec son énorme tetsubo, le monstre de bois effectue un home run avec le chevalier. On comprend maintenant pourquoi le sport populaire au Japon est le baseball !
Dans les bois, les archers des croisés sont attaqués par les samouraïs. Ils vont petit à petit repousser l'envahisseur du bois et prendre possession de celui-ci.
Sur l'autre flanc, ce sont les arbalétriers qui sont victimes de la charge des samouraïs montés. N'ayant aucun moyen de contrer l'assaut, les occidentaux se font piétiner par les destriers orientaux.
A centre, les chevaliers ayant survécu à leur propre charge se retrouvent isolé en plein milieu des lignes ennemies. Alors qu'ils sont sur le point de se faire littéralement fusiller par les arquebusiers adverses, le Daïmyo intervient, ordonnant de cesser le feu. Il tient à faire honneur au clan Rikudan et défie les deux chevaliers. Le combat sera sans appel, l'honneur du clan est sauf, les gajins ont trépassé.
Après l'assaut coordonné des autochtones, les croisés se retrouvent en mauvaise position. Leur Seigneur est isolé et face à l'élite des samouraïs. Au centre, les sergents doivent faire avec la menace du Bunkaru qui pourrait ravager la ligne de bataille.
L'espoir vient des chevaliers ! La seconde unité charge de flanc les samouraïs qui entraient dans le bois pour poursuivre les archers. Cependant l'assaut n'est pas vraiment couronné de succès, ne laissant qu'un cours répits aux piétons.
Affaibli par les tirs des arquebuses ennemies, le centre de l'armée croisée se met à craquer elle aussi. Yamaha Rikudan vient enfoncé le clou en repoussant au loin l'une des unités de sergents à pied.
Lancé à toute vitesse, les samouraïs montés poursuivent les derniers arbalétriers et les éliminent jusqu'au dernier.
Sir Alberich de Montbazon, qui jusque là était plutôt resté passif, attaque le Daïmyo adverse, quelque peu fatigué par ses combats. Mais le Seigneur croisé sous estime son adversaire et ne parvient pas à mettre hors de combat le commandant adverse.
Arrive alors l'élite des samouraïs et le bunkaru pour épauler leur Daïmyo au centre du champ de bataille. Les croisés sont une nouvelle fois repoussés.
Dans la confusion de la fuite des occidentaux qui s'en suit, le bunkaru attaque le Seigneur gajin pour le mettre hors d'état de nuire. Mais son destrier le sauve in extremis, prenant les coups de bambous à sa place.

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