La Saga d'Owen Kilkannon - Partie 1 : La tentative de christianisation

Salut à tous, suite à deux jours de vacances ludiques, voici les comptes rendus de deux parties SAGA de l'Age des Vikings, racontant l'histoire du vieux Owen Kilkannon, chef de clan respecté d'Irlande qui dût faire face à deux menaces potentiellement fatale à la fin de son règne.

Alors que les hommes du clan Kilkannon profitent des bienfaits de leur belle contrée, les guetteurs rapportent à Owen l'arrivée d'une force de francs. Les gaillards ont les mines peu affables et semblent suivre une bande de pèlerins fanatiques qui les exhortent à punir les païens de ces terres. Owen, en chef avisé tente bien une entrevue avec le seigneur franc mais le fanatisme de son interlocuteur ne faisant aucun doute, il repart lever ses forces. Et après tout, cela lui fera un peu d'entrainement pour lui et ses deux fils qui n'ont guère connus de conflits (à l'exception du rapt de chèvres de l'oncle Golwin...).

La force irlandaise est assemblée à la hâte, et regroupe plusieurs des solides gaillards des villages environnants. Owen marche en tête avec ses deux fils et ses vieux compagnons de beuverie. Profitant des brumes, les irlandais progressent rapidement pensant surprendre leurs adversaire. mais le seigneur franc malgré son fanatisme n'est visiblement pas né de la dernière pluie! En effet, sa propre force s'est également mise en route, et les deux factions tombent nez à nez au milieu de la brume!

C'est au milieu des terres irlandaises que les deux armées vont s'affronter, très proche d'un vieux site sacré de l'antique culture celte toujours présente dans la mémoire irlandaise.
Les francs sont venus en force, tous de fer vêtus, portant de lourdes mailles et d'épais gambisons.

Les irlandais sont plus légèrement vêtus, la confrontation directe semble à exclure. Leur objectif étant de profiter de leur environnement pour harceler l’envahisseur.

Poussés par les vociférations des prêtres, qui n'hésitent pas à se porter sur les premières ligne, les francs progressent résolument vers les irlandais.
 Alors que les francs avancent en ligne compacte, le vieux Owen a plus de mal à tenir ses troupes en place. Les irlandais ayant rapidement le sang bouillant, attaquent indépendamment les lignes adverses.
 Les arbalétriers francs occupent le terrain au centre et prennent se retranchent dedans afin de pouvoir tranquillement lâcher un flot de carreaux sur l'ennemi tout en restant bien tranquillement à l'abri. De fait les irlandais sont obligés de manœuvrer autour de l'ancien site sacré.
Cela énerve bien les locaux. On leur refuse l'accès à leurs vieilles pierres et pardessus tout, ce sont des chiens d'étrangers qui se permettent de fouler ce lieu consacré. Il n'en faut pas plus pour qu'ils lâchent les chiens de guerre sur les continentaux. Les pauvres soldats sont littéralement dévorés par les chiens, sous le regard satisfait des guerriers du vieux Owen.
Cependant cela n'affecte pas la détermination des francs. Les hommes d'églises et les soldats continuent leur progression, mais sans moyen de répondre aux tirailleurs irlandais, les javelots commencent à prélever un lourd tribut sur les envahisseurs. Les moines ne sont pas épargnés par les traits et beaucoup tombent sous les tirs précis du vieux Owen et de ses fils.

Le doute s'insinue chez les francs et leur chef hésite sur la marche à suivre. Ses hommes tombent de partout alors que des couverts fusent mouts traits, pierres et autres projectiles non identifiés (les irlandais sont très inventifs). Alors que les moines s'écroulent les uns après les autres, les soldats engoncés dans leurs lourdes armures, suant de tout leur corps dans la brume irlandaise sont bien en peine de mettre la main sur les agiles irlandais.
Owen profite du flottement adverse. Son héritier, le brave Galwin se jette sur les guerriers les plus avancés et met en pratique le long entrainement de son père. Les francs doivent refluer devant la tempête de coups qui les accablent.

Le sergent franc tente de venger ses hommes et se rue sur Galwin, mais le jeune homme est plus rapide et saigne son adversaire en passant sous son bouclier.

Owen est satisfait de son ainé. Il lance une dernière attaque abattant de son javelot le dernier prêtre qui s'écroule sur cette terre non consacrée. Les chiens se ruent sur les survivants et achèvent de jeter les derniers francs dans la confusion.
Perdu dans la brume, le chef franc se rend compte qu'il ne peut plus rien. Les hurlements de ses hommes, les grognements des bêtes maudites de son adversaire, c'en est trop ! Les francs tournent les talons et quittent les terres d'Owen pour ne jamais revenir.
 
Le règne d'Owen aurait pu s’achever sur cette dernière victoire. Mais le destin est à la hauteur de la gloire d'un homme. Deux hivers plus tard, alors que Owen a pratiquement délégué ses fonctions à son fils, les pécheurs lui rapportent l'arrivée de plusieurs navires francs. Une vengeance ou une croisade semble venir de la mer. Le vent a tourné, annonçant un nouveau présage sur les terres irlandaises. Qu'en sera-t-il exactement ? 
La suite de l'épopée d'Owen dans la deuxième et dernière partie.

Les photos et la narration de l'histoire ont été réalisées par Xavier.

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