A la suite d'une bataille contre l'une des peuplade germanique qui toquait à la porte de l'Empire romain, la légion romaine et leurs alliés francs fêtent leur victoire autour d'un feu de camp avec leur butin du jour et une bonne bière à la main. Cependant la nuit ne fut pas de tout repos et au petit jour, un à un, les acteurs de la veillée se réveillent brutalement, prient de douleur au ventre et cours se soulagé dans les fourrés alentours.
Ils finissent pas comprendre que le breuvage festif était frelaté voir empoisonné par leur allié afin que ces derniers bénéficient à eux seul du butin de guerre. C'est sur ce malentendu que romains et francs, le froc encore à la main et pour certains encore cul nu, tirent leur glaive du fourreau pour laver leur honneur de toutes ses souillures.
C'est ainsi que nous retrouvons francs et romains sortant des bois et hautes herbes, se précipitant sur le campement et son précieux butins, les armes à la main. Les archers annoncent l'engagement avec quelques volées de flèches tandis que les légionnaires sont les plus prompts (et sûrement les plus propres) à atteindre le point centre du nouveau champ de bataille.
Les Francs ne sont pas des germains près à abandonné si facilement le butin et à l'image de leur chef qui souhaite créé une grande nation, ces guerriers montre leur valeur au combat. Aidé de leurs francisque, leur arme atypique, ils percent les rangs romains mais ils ne sont pas assez nombreux pour profiter de cet avantage.
Effectivement, le chef barbare arrive bien tardivement de l'autre côté du champ de bataille, retenu bien malgré lui par un besoin monumental, conséquence de l'orgie de la nuit dernière ou un chef se doit de montrer l'exemple aussi bien au combat qu'autour d'un fut d'alcool. Bref, plus modéré dans la boisson, le centurion romain sauve ses miches grâce à l'arrivée de ses fédérés qui renvoient les francs cuver leur soirée.
Criblés de flèches et d'un mal de terre énorme, les francs contournent le campement et tombent de nouveau sur les fédérés. Ceux-ci mettent à mal, les déserteurs romains payés par les francs. Dans l'impasse pour faire sauter la tête du centurion romain, le chef francs et ses derniers compagnons d'armes prennent d'assaut le campement où son adversaire et sa garde se sont retranchés. L'assaut est fructueux malgré de nombreuses pertes. Tout va bien pour les francs jusqu'à ce que le centurion romain prend les choses en main. Il défie le chef franc et le met à mort.
Les derniers francs, en infériorité numérique, négocient alors avec leurs adversaires et repartent avec une petite partie du butin.
Finalement le scénario tourne bien. Les unités débutent avec de la fatigue, obligeant les joueurs à gérer le repos de leurs unités tout en allant chercher un objectif. Le seul bémol fut que nous avons oublié au cours de la partie l'une des règles du scénario qui nous permettait de cibler chaque tour une unité ennemie avec de la fatigue pour la bloquer en raison des effets indésirables et encore vigoureux de l'alcool frelaté. Dommage mais scénario bien marrant pour son contexte.
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