El Cidre, un roman Breton - Normand

Les Bretons et les Normands sont d'accord sur une chose : le chouchen est breton, le calva est normand. Mais qu'en est-il de l'origine du Cidre ? Il est Normand ou Breton. C'est forcément dans ce contexte que les choses dégénérèrent rapidement entre les deux factions. Un groupe de mercenaire flamands fut pris à parti dans le conflit et se rangea dans le camp breton sans trop savoir pourquoi !

C'est ainsi de les épées furent tirées de leurs fourreaux !

La bataille se déroule sur un scénario demandant à l'une des factions de piller un convoi et de tenir le plus longtemps possible leur butin, tandis que les défenseurs doivent parvenir à protéger le convoi et à récupérer le butin volé. Les bretons sont les attaquants, les normands les défenseurs. Ces derniers débutent seulement avec la moitié de leurs troupes.
Le seigneur Breton lance les hostilités. Accompagné de ses gardes, ils contournent le bois par la droite et se positionnent en pointe. Les sergents montés normands attaquent la tête de pont.

la charge est repoussée vaillamment mais les gardes Bretons ont subit de lourdes pertes laissant leur seigneur dangereusement isolé. Les autres troupes bretonnes profitent la diversion pour s'emparer rapidement du bétail des paysans normands.


Fou de rage d'être tombé dans un piège aussi bête, ses sergents normands se lancent dans une nouvelle charge. Ils doivent s'attaquer à plus fort qu'eux à travers les champs !!!

Le dieu du jeu accueille enfin les renforts normands, le seigneur à la tête de sa maisonnée réclame vengeance, ça va saigner !

Vision d'ensemble du champ de bataille. Les bretons, tout heureux de leur butin, reculent pour prendre position derrière les champs et les bois, ce qui ralentira fortement la cavalerie adverse. Les mercenaires flamands tiennent fermement le centre de la ligne défensive. Le seigneur Breton va se reposer entièrement sur eux. Il faut dire qu'ils coûtent cher à engager, mais valent leur pesant d'or.

Le seigneur Normand lance un assaut généralisé et bing, l'aile droite bretonne est enfoncée par les sergents !!! Les javeliniers bretons jettent leurs javelots sur le seigneur des buveurs de calvados !!! Sans effet. Celui-ci revenant d'une campagne sur l'île de Bretagne à acquis un flegme typiquement anglo-saxon.
Alors que c'est un peu la débandade dans les lignes bretonnes, les flamands résistent à plusieurs charges des chevaliers normands. Leur mur de bouclier et leurs lances sont un vrai casse tête pour le seigneur normand et une bénédiction pour son homologue breton. Mais ces nordistes reculent petit à petit, leur rang se décime lentement mais sûrement.
La situation en fin de partie. La chute inéluctable des flamands ayant encaissés près de 8 attaques adverses met un terme à la bataille. Le bétail, libéré, se disperse avec force de cris et autres braillements. Peu de Bretons sont encore présent. Le seigneur Normand, surnommé Julien "le voleur de Mont Saint Michel", a résisté vaillamment aux multiples assauts de son homologue, le noble seigneur Breton surnommé Lauran "la galette au beurre, beaucoup de beurre surtout". Le Dieu du jeu, surnommé "Dé'vin" était du côté de l'usurpateur mangeur de camembert aoc, le taux de réussite du Breton oscillant entre 0% et 20% de réussites pour un résultat de 4+ dans les duels entre seigneurs...
Suite à cette bataille le seigneur Julien reprit la route avec sa maisonnée et son bétail principalement constitué de moutons et se dirigea effectivement vers le Mont Saint Michel où il oublia plus tard ses moutons dans les près salés dans la baie du Mont. Aujourd'hui encore les descendants des moutons se repaissent de l'herbe salée !
Et le Cidre dans tout ça ! Et bien on ne sait toujours pas s'il est breton ou normand ! 

Résumé fait à partir des notes de Laurent et de ses photos !

Commentaires