La croisade sans fin !

Ayant déjà pas mal joué sur l'Age des Invasions et l'Age des Vikings, nous avons voulu testé un peu quelques factions de l'Age des Croisades en faisant avec les figurines que nous avons. Du coup en sortant mes figurines de continentaux, j'ai pris la faction Croisée tandis que Laurent utilisant ses figurines de romains tardifs a pris la faction les Byzantins.
Pour le scénario, nous avons choisi au hasard parmi ceux des anciens scénarios que nous avons mis à jour et sommes tombés sur le Duel des Légendes (scénarios disponible ici en fin de page).

C'est ainsi que nous retrouvons Sir Cédric de Brie sur la route de la Croisade à la tête de sa petite troupe en plein milieu de l'Anatolie en territoire byzantin. Le Stratège du coin Laurentus Foumiskès ayant invité la veille, le seigneur occidental et ses gens à sa table pour la soirée, se retrouve le lendemain face aux croisées, leur barrant la route avec la garnison locale...
 Ne comprenant pas l'attitude de son hôte, Sir Cédric de Brie, s'avance auprès du Stratège byzantin et lui demande la raison de cette levée de bouclier. Son interlocuteur lui répond qu'il a été insulté la veille ainsi que toute sa patrie sur la façon dont les occidentaux se sont moqués de leur plat régional, la fameuse omelette sphoungata. La comparant à une vieille éponge baveuse, l'affront devait être lavé dans le sang.
"Franchement pour une éponge, heu... non pour une omelette, vous ne trouvez pas que vous exagérez un peu", lui répondit Sir Cédric. "Je sais que mes hommes ne sont pas fin gourmet et qu'il faut marcher sur des œufs lorsque l'on aborde les traditions locales, mais de là à voir rouge, vous vous emportez mon cher !" Mais il semble que les paroles du seigneur franc soit veines et futiles, le Stratège dégaine son épée et un combat entre les deux hommes débutent.
 Le choc des épées annonce le début de la bataille et les combattants des deux côtés se mettent en branlent. Quelques flèches volent dans les airs, la garde varangienne s'avance auprès de son Stratège, le Seigneur franc est repoussé dans ses lignes.
 Le Stratège envoie un contingent d'étranger, la fameuse garde varangienne tailler dans la ligne ennemie et doit faire face à l'élite croisée. Les chevaliers équipés d'armes à deux mains viennent protéger leur Seigneur mais les mercenaires de Byzance sont l'élite de l'élite et le prouve. Malgré quelques pertes, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs dirons-nous, ils anéantissent les chevaliers à pied, esseuler Sir Cédric de Brie.
 Pendant qu'au centre, la ligne franc se fait taillée en pièce sous le regard satisfait du Stratège, celui-ci a quelque peu laissé ses flancs sans ordre et laisser des levées sans ordre, aucune chance qu'ils ne prennent d'initiative à par tenir la ligne à bonne distance du champ de bataille (voir la stratégie de Bohort dans le livre de Kaalemott). De fait, ils laissent le champ libre aux troupes croisées qui se font un plaisir de dépasser la garde varangienne, occupée d'occire les chevaliers francs, et d'arriver dans le flanc de Laurentus Foumeskès. Pris de panique celui-ci fait intervenir sa cavalerie de toute urgence pour repousser la menace, avec réussite. Mais, car oui il y a un mais... Bien qu'occupé à subir les assauts du Stratège et de sa garde, il avait anticipé le mouvement byzantin.
 Effectivement, les piétons occidentaux n'étaient qu'un appât pour attirer la réserve, et lorsque les chevaliers croisés déboulèrent à toute allure après avoir contourner le bois, il était trop tard. Les cavaliers byzantins prirent l'assaut de plein fouet. La victoire changea de champ.
 Sentant que la mayonnaise prenait, Sir Cédric fit avancé ses archers devant les lignes adverses à quelques pas des levées byzantines. Puis ceux-ci pivotèrent de 90° et abattirent les cavaliers byzantins survivants qui ne comprenaient pas pourquoi leur propres archers leur tirait dessus. Complètement désemparé, Laurentus Froumeskès vit la charge des sergents croisée lui arrivé en pleine face. La garde varangienne fut son dernier rempart... et quel rempart ! Telle la cité éternelle aux milles noms, le rempart tint bon l'assaut et repoussa les croisées. Une lueur d'espoir était permis pour l'éternelle Byzance. En revanche, pour les paysans armées qui se prirent l'assaut des chevaliers continuant sur leur élan (et pas l'animal !), ce fut à l'image d'un enfant courant dans une nasse de pigeons... Cela vola dans tous les sens !!!

 Toujours face à face les deux commandants refusent de baisser les armes. Après un nouvel affrontement, Sir Cédric doit admettre que son adversaire est plus fort que lui et que seul la stratégie pourra venir à bout de ses adversaires... Et encore, si les varangiens voulaient bien disparaitre...
 Nouvelle charge des chevaliers croisés. Une fois lancée, on ne les arrête plus, le gus. Ils tentent de mettre à terre le Stratège Laurentus. Mais soutenu par sa garde, celui-ci résiste et repousse ses adversaire.
 Il est temps de mettre fin à cette bataille, et aussi à ce résumé qui devient un peu long ! Les deux protagonistes se font de nouveau face. Après tout c'est une histoire de duel dans ce scénario. Face à leurs hommes, Sir Cédric de Brie et le Stratège Laurentus Foumeskès se défient une dernière fois pour le combat final puis se lancent...
Le combat est violent, chacun utilisant au mieux ses capacités. Et finalement, Laurentus Foumeskès parvient à mettre plus bas que terre son adverse, lavant ainsi l'affront fait la veille et écourtant de fait la croisade des Francs.

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