HASTINGS - L'Engagement Total

Hastings - La Saga d'une bataille

 

Acte 2 - L'Engagement Total

Avant d'engager la bataille, Odon, l'Êvèque de Bayeux, prononce une messe et béni les troupes continentales avec se s'assurer les faveurs divines pour cette bataille. En face, les autochtones attendent patiemment leurs adversaires.

Les normands et les francs, prudent, envoient d'abord vers l'avant leurs unités de tirs. Les anglo-saxons et anglo-danois vont voir le ciel se noircir de flèches et de traits d'arbalètes qui vont leurs tomber dessus.


Il pleut dru et les averses sont mortelles en Angleterre. Des hommes de Gyrth et quelques gardes d'Harold restent sur le carreau. Mais ce n'est pas suffisant pour inquiéter les anglais.

N'étant pas soumis aux mêmes conditions climatiques que ses frères, Leofwine ordonne a ses lignes d'avancer afin d'utiliser la protection naturelle apportée par le marais. Les lignes anglo-saxonnes se distendent quelque peu mais ne se rompent pas.


Les bretons n'attendaient que cela. Ce sont les premiers a vraiment se jeter dans la bataille. Les saxons, ayant réduit les distances entre les deux lignes ennemies permettent à Alain le Roux de lancer une première attaque avec ses cavaliers. Ils vont harceler au javelots l'ennemi avant de lui rentrer dedans.


Cependant, le résultat n'y est pas. La ligne anglo-saxonne tient bien la route. Le fyrd saxon est solide et inflige plus de pertes à l'ennemi qu'il n'en prend. C'est un premier échec pour les bretons qui se replient.


Sur l'autre flanc, cela s'anime un peu. Les arbalétriers sont pris pour ciblent par les archers ennemis. Ayant une peur bleu des carreaux d'arbalètes qui percent facilement leurs armures, les anglo-saxons canalisent leurs tirs sur cette vérole franc.

Malgré le soutien des unités flamandes, les arbalétriers francs tombent les uns après les autres. Finalement les archers d'Harold et de Gyrth parviennent à éliminer la menace à distance.


Profitant de la confusion laissée chez l'ennemi, Gyrth ordonne à sa milice de prendre le bois qui sépare ses forces des troupes francs. Une fois dans le bois, la levée franc tentent de les déloger à coups de javelots. Les saxons subissent quelques pertes.


Excédés d'être pris pour cible, ses derniers font une sortie et attaquent la troupe légère franc. Au même moment, les chevaliers francs passent dans le dos des troupes légères ; Eustache souhaitait que ses chevaliers contournent le bois pour prendre à revers les forces saxonnes de Gyrth.


Mais ses plans sont contrecarrés par l'assaut du fyrd saxon qui repousse la levée franc, exposant les chevaliers à une attaque potentielle ennemie.

De l'autre côté de ce même bois, les flamands progressent lentement derrière leur célèbre mur de bouclier. Gyrth tente de les arrêter et son unité de guerrier viennent les chatouiller avec leurs lances en vain. Les saxons sont obligés de retourner dans leur ligne.

 
Du côté breton, les guerriers montés tentent un nouvel assaut sur l'extrême flanc adversaire sans plus de succès. La milice saxonne campe sur ses positions et refuse de céder le moindre pouce de terrain.
 
 
Jusqu'à présent, cela s'agitait surtout sur les flancs mais au centre, à par quelques tirs des archers, nos deux principaux chefs de guerre jaugeaient la situation. Après avoir donner de nouveaux ordres à transmettre sur les flancs, Guillaume et Harold font enfin engager leurs propres troupes.

Et contrairement aux récits historiques, ici c'est Harold qui prend l'initiative d'engager le combat... enfin plutôt il envoie sa garde combattre pour lui, devrait-on dire ! Laissé de la pluie des flèches, les huscarls anglo-danois fondent sur les archers normands pour les tailler en pièce.

Ah, les descendants des vikings, ils ne rigolent pas quand il s'agit de manier la hache danoise. C'est la débandade parmi les tireurs normands. L'un des hurscarls agite glorieusement le fanion royal pour se moquer de l'ennemi et pour encourager ses camarades.

Les normands fuient, déjà ! Nooooon, messieurs les anglais. par tradition, nous vous avons laisser charger les premiers. Maintenant, c'est l'heure de la vengeance et celle de Guillaume sera terrible ! Alors que les huscarls s'acharnaient sur les pauvres archers, d'un claquement de doigt, le commandant normand fait manœuvrer toute sa cavalerie afin de la préparer à charger.
 
Chaaaaarger ! C'est au son du cors et des cris d'allégresses que la cavalerie normande fait trembler tout le champ de bataille. Une première unité de chevaliers percutent les guerriers anglo-saxons qui étaient venus titiller les flamands.
L'ennemi est repoussé au-delà de sa ligne de bataille, les continentaux viennent de percer pour la première fois la ligne anglaise, et la cavalerie normande se retrouve au milieu des archers ennemis.

Prenant leur courage à une main et l'épée ou la lance dans l'autre, ils profitent de l'elan de leur attaque pour charger l'une des unités d'archers, infligeant de nouveaux beaucoup de dégâts dans la ligne adverse.
En même temps, Guillaume ordonne à sa garde de casser la cohésion de l'armée ennemie en frappant le fyrd saxon qui fait la liaison entre les forces d'Harold et son frère Leofwine.
L'attaque est risquée, les forces adverses sont encore fraiches, elles n'ont pas combattus les bretons, mais Guillaume espère qu'avec la charge de sa garde personnelle, cela va faire un électrochoc chez les bretons et les réveiller de leur patati. Il serait temps qu'ils cuvent leur cidre et chouchen, les bretons !
 
La charge normande élimine la moitié des hommes ennemis alors que les gardes perdent seulement l'un des leurs. Mais c'est efficace, le premier effet se fait ressentir tout de suite, les anglo-saxons sont ébranlés.

Et la cavalerie normande n'est pas seul à charger, son commandant donne l'exemple ! Guillaume charge lui aussi l'ennemi, et pas n'importe lequel, les huscarls qui quelques minutes plutôt se moquaient des normands.
Je vous l'avait dit que la vengeance de Guillaume serait terrible. Il élimine ses adversaires jusqu'au dernier et s'empare d'un des fanions ennemis. 

Le camp anglais est sous le choc, mais Leofwine va tenter de reprendre le dessus et surtout de remotiver ses troupes. Il fait déplacer ses archers, les exposants à l'avant de sa ligne, et donne l'ordre de prendre la garde normande pour cible.

La manœuvre est efficace puisque les archers saxons infligent de lourdes pertes dans la cavalerie ennemie. La moitié des gardes de la maisonnée ducale tombent sous les tirs ennemis.

Et c'est à cet instant présent que le second effet kisscool de la charge normande se met en branle. Les bretons réagissent ! Ils quittent leur ligne de bataille pour se porter à l'avant de l'adversaire. Les piétons repoussent les archers, tandis que les guerriers montés permettent à la garde normande de dérocher et de revenir auprès de leur seigneur pour reprendre leur souffle.

Harold n'a plu le choix, il est obligé d'intervenir personnellement dans la bataille. Il quitte son piédestal naturel, la colline, et fait route vers les normands en compagnie de ses 4 unités anglo-saxonnes. Il est déterminé à porter le coup fatal à l'armée adverse en vidant les étriers de son Némésis.

Mais pour cela il va falloir que vous lisiez la suite de cette saga dans l'article HASTINGS - La Chute ou la Victoire.



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