HASTINGS - La Chute ou la Victoire

 Hastings - La Saga d'une bataille


 Acte 3 - La Chute ou la Victoire

Face à la menace des force d'Harold, Eustache de Boulogne ordonne aux chevaliers normands d'attaquer les archers anglo-danois ; ces derniers sont rapidement éliminés et ne constituent plus une menace pour les continentaux. Puis les cavaliers normands sont priés de se replier afin de ne pas être sacrifier inutilement, surtout qu'une autre unité de tireurs rode toujours dans le secteur.

Au centre, Harold s'active. Il lance une de ses unité de guerriers sur le mur de boucliers en amandes qui sert de rempart à guillaume. Les sergents d'armes normands sont repoussés une première fois. Pendant ce temps, le seigneur anglo-danois renforce la ligne entre ses troupes et celle de son frère Leofwine en plaçant stratégiquement sa dernière unité de huscarls et une unité de guerriers.

Au même moment, sur le flanc bretons, ces derniers harcèlent de nouveaux les archers saxons avant de leur tomber dessus. Un combat âpre s'engage entre les belligérants.
Et se sont les archers saxons qu sortent vainqueur de cet affrontement en éliminant entièrement les assaillant. Ce combat aurait pu être banal, mais le résultat est tellement surprenant que cela mine littéralement le moral des bretons. Tout le flanc gauche des continentaux est démoralisé. Ah, ça ne sent pas bon la marée...
Alain le Roux tente de reprendre la main en ignorant les saxons de Leofwine et lance une charge sur les guerriers d'Harold. Si les bretons parviennent à éliminer ses adversaires, les forces d'Harold commenceraient à subir pas mal de pertes et pourraient eux aussi démoraliser. Mais les guerriers anglo-danois résistent à l'assaut  bien qu'ayant quand même subi des pertes.

Les huscarls d'Harold vont alors profité de l'affaiblissement des bretons et l'impétuosité de leur chef pour anéantir en une seule attaque l'unité de chevaliers bretonnes. Brian, le frère du seigneur breton se retrouve alors seul face aux huscarls.

Pour la seconde fois au cours de cette bataille, Guillaume va tenter d'aider les bretons en lâchant une nouvelle fois sa garde personnelle. Les cavaliers chevauchent entre les lignes ennemies et viennent percuter le flancs des guerriers anglo-danois.

Mais oins nombreux que lors de leur première charge, les gardes n'ont plus l'impact nécessaire pour faire plier l'ennemi. Les guerriers subissent quelques pertes et repli simplement.

Malgré un flanc démoralisé, les continentaux attaquent toujours. Retour du côté des francs. Eustache de Boulogne estime qu'il est temps de montrer les dents et que les francs et flamands ne sont pas la cinquième roue du carrosse. Il lance une charge générale sur le bois. Les levées lâchent quelques javelots sur les saxons et puis la garde franc charge les hommes du fyrd qui s'étaient aventurés imprudemment en dehors du bois. Les saxons subissent beaucoup de pertes et se réfugient derrière les arbres.

C'est alors que les flamands sont envoyés dans le bois les débusquer. Laaapins, laaapins ! Pendant que le comte de Boulogne observe ses troupes flamandes cacher le lapin, il voit passer sur sa gauche les chevaliers normands à toute allure.
 
Effectivement, c'est la dernière unité de cavalerie normande encore fraiche qui traverse une partie du champ de bataille pour entrer en contact avec les guerriers d'Harold qui menacent directement le seigneur normand. Les échanges sont violents et les paroles proférés sont tournés vers dieu (Deus Ex et tutti quanti). En tout cas c'est assez efficace pour nettoyer la vermine ennemie. Mais les troupes d'Harold ne s'avouent toujours pas vaincus.

C'est alors qu'un événement inattendu survient !... (en fait ce n'est pas vrai, c'était prévu depuis le début de la bataille, mais faites comme si vous étiez surpris s'il vous plait, c'est pour rester dans l'ambiance du moment.) Les nobles saxons ont répondu à l'appel d'Harold et arrivent sur le champ de bataille. Sans même laisser leurs montures reprendre leur souffle, ils tracent comme des balles du bord de table au centre du champ de bataille.
Tel les forces du Rohan chargeant les forces du Mordor assiégeant Minas Tirith, c'est au son du cors (tient, j'ai déjà écris ça quelque part...) que les nobles dévalent la pseudo fente et percuter de plein fouet le flanc de la chevalerie normande.
Ça fait l'effet d'une bombe sur le champ de bataille ! La cavalerie normande volent en éclat face à la charge inarrêtable saxonne. Guillaume se décompose en voyant son unité de réserve exploser en mille morceaux et traverser par l'ennemi.
D'ailleurs, les saxons sont vraiment inarrêtable, ils poursuivent leur charge vers les archers normands qui subissent le même sort que leurs pauvres compagnons d'armes. Harold, quelque peu isolé au centre du champ de bataille vient de trouver des alliés inespérés.

Il reprend confiance en lui et prit par un élan d’enthousiasme, lui aussi tire sa hache et charge le mur de boucliers qui le sépare de Guillaume de Normandie. Les guerriers normands sont mis sur le flanc rapidement.
Harold et Guillaume se retrouvent enfin face à face. La tension monte tel un duel de western ! Les deux soupirants à la couronne d'Angleterre se regardent l’œil mauvais.

Mais passons du côté des bretons, car il se trame là aussi des événements importants. Nous retrouvons Brian aux prises avec des guerriers d'Harold, qu'il parvient à éliminer.
Puis ce sont ceux de Leofwine qui lui tombe dessus. Exaspéré par ce harcèlement constant, il parvient à se défaire de ses adversaires sans anicroche, signant un exploit singulier.

Mais ce n'est pas le seul assaut des troupes de Leofwine, une unité de Fyrd charge aussi les guerriers à pied breton, le long du marais.

Cette fois-ci, l'attaque est une réussite. Les forces bretonnes sont diminués et doivent reculer. Les bretons cèdent de plus en plus de terrain face à la poussée saxonne.

Leofwine profite qu'Harold soit occupé par son principal adversaire pour prendre le contrôle des huscarls. Il leur demande de s'occuper de la garde normande, qui prise dans les combats ne peut se replier pour soutenir son seigneur. Les huscarls vont venir à bout de leurs adversaires en perdant quand même la moitié de leur effectif.

Sur l'autre flanc, après une attaque timorée des anglo-saxons sur les flamands, ces derniers se mettent en quête de nettoyer le bois.

Les derniers hommes du fyrds sont débusqués et abattu avec l'aide de la levée franc. Ce succès va plomber les troupes de Gyrth puisqu'elles vont à leur tour être démoraliser ; ce qui est une très bonne nouvelle pour le camp des continentaux.S'ils parviennent à éliminer les derniers combattants d'Harold, ce sont ses propres troupes qui démoraliseront et la bataille sera gagnée.

En attendant, les chevaliers francs d'Eustache ne peuvent qu'atteindre les nobles saxons. Cependant, ils restent une énorme menace qu'il faut éliminer et se portent alors au secours du Duc Guillaume tout proche. La charge des francs est redoutable. Tout comme leurs adversaires l'ont fait plusieurs minutes auparavant, le fer de lance franc décime la cavalerie saxonne, redonnant espoir à Guillaume. Harold n'est plus qu'à quelques pas, ma sa garde rapprochée est toujours présente.

C'est alors qu'une attaque venue de nul part survient. désespéré Gyrth, tente le tout pour le tout. Il envoie en expédition ses guerriers anglo-saxons, qui avaient tenté de déloger les flamands sans succès, se faufiler entre ces derniers pour atteindre l'unité de chevaliers normands en retrait qui reprenaient leur souffle après leur chevauchée glorieuse en début de bataille.
Surpris par cette arrivée inopinée des anglo-saxons, ils n'ont qu'à peine le temps de tirer leur épée du fourreau, qu'ils se font embrocher par leurs adversaires. Sous les yeux hagards d'étonnement de l'unité flamande, non loin, les normands se font exterminés par les saxons.

C'est le coup de grâce pour l'armée continentale. Guillaume vient de perdre ses dernières forces normandes. Il comprend alors qu'il ne pourra pas atteindre Harold lui-même. Son dernier corps d'armée valide franc n'est pas assez puissant pour vaincre les force anglaises. Il ordonne alors la retraite. Harold Godwinson sort vainqueur de cette bataille malgré les très nombreuses pertes que son camp à subit. Guillaume restera le Bâtard alors qu'Harold vient de s'assurer le trône d'Angleterre.

Comme quoi, une comète peut tout changer !


Crédits

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Rôles principaux

Loïc dans le rôle du Duc Guillaume de Normandie dit le Bâtard

Xavier dans le rôle du Roi Harold Godwinson d'Angleterre

Laurent dans les rôles d'Alain le Roux et Brian de Penthièvre

Dimitri dans le rôle de Leofwine Godwinson 

Gautier dans le rôle de Gyrth Godwinson

Cédric dans le rôle d'Eustache de Boulogne 

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Scénario

Cédric & surtout les dés de 6 et les dés Saga

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Direction photographie

Xavier & Cédric

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Direction élcairage

Le bouton d'éclairage de la salle

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Direction décors

Cédric

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Équipe costume et peinture

Dimitri pour les deux bandes anglo-saxonnes

Xavier pour la bande anglo-danoise et franc

Laurent pour la bande bretonne

Cédric pour la bande normande et franc 

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Équipe règles de jeu

Studio Tomahawk

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Direction tranquillité et tous les accotés casse-pied

David

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 Direction ravitaillement en bonbons

Dimitri

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Chauffeur

David

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Remerciement à la Mairie de Lagny sur Marne qui prête les locaux associatifs pour que nous puissions nous amusez le samedi.

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Une pensée spéciale Matthieu qui a presque faillit venir depuis la Belgique afin que nous ayons des unités flamandes et un seigneur vraiment flamand.

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Merci à tous ceux qui auront lu jusqu'au bout cette trilogie d'article. Il n'y aura pas de seconde trilogie... enfin pour le moment.

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D'après une idée originale de Cédric.

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Aucun cheval et lapin n'aura été maltraité au cours de cette partie.

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Et non, il n'y a pas de photo post générique d'Harold se moquant de Guillaume !

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