Game of Thrones - Exploration dans le Grand Nord

Cela fait plusieurs semaines que les éclaireurs sont partis dans les terres de sauvageons, au-delà du mur et depuis nous n'avons plus aucune nouvelle d'eux. Parmi ce groupe, il y avait un petit nouveau, John Snow, un bâtard d'Eddard Stark, le Gouverneur du Nord. Lord Commandeur décide d'envoyer une expédition dans ce nord glacé afin de retrouver des traces des disparus et de calmer les sauvageons qui rôdent près du Grand Mur.

Pour cette partie, nous utilisons le scénario "En Terre inconnue" et les factions "La Garde de Nuit" et "Le Peuple Libre" de Saga Game of Thrones. Comme le scénario indique que nous jouons cette fois-ci dans la longueur de la table de jeu, nous avons décider de prendre nos aises et jouer sur une table carré de 120 x 120 cm pour avoir de la place dans la largeur.

 Cela fait trois jours que nous marchons dans la pampa glacée du Grand Nord. Nous suivons le grand loup blanc qui accompagnait John Snow lorsqu'il est arrivé chez nous, en espérant qu'il va flairer une piste. Ce fut une idée du chef de l'expédition. Mais nous sommes maintenant dans une contrée qui nous est totalement inconnue. Et voici des sauvageons venir au loin...

C'est sûr qu'ils ne viennent pas en toute amitié. Pendant que Fantôme, le Grand Loup blanc cours dans les fourrés à la poursuite de poules d'eau et de sacs contenant de la nourriture gelé; je me demande bien comment cela à atterri ici, notre chef envoie notre cavalerie engager un premier affrontement contre cette bande de sauvage armée de lances en pierre et de peau puantes.

Certains n'hésitent même pas à s'engager dans des marais à moitié gelés pour éviter nos cavaliers. En arrivant près des eaux stagnantes, celles-ci sont plutôt rouge sang que marron. Mais où sommes-nous tombés ?

 Les sauvageons agissent assez bizarrement, généralement ils nous tombent dessus sans se poser de question, mais là, ils semblent hésiter à entrer dans les fourrés, comme s'ils ne connaissaient pas la région. D'ailleurs, certains découvrent des statues d'idoles des anciens dieux et restent autour de celles-ci comme fascinées. Seuls les archers, cachés dans un bois continuent à nous cribler de flèches.

 Le géant... ah, oui le géant ! Je l'avais presque oublié celui-là avec toutes ses découvertes. Pourtant il ne passe pas inaperçu. Avec son allure patibulaire, il traverse la contrée pour venir cogner nos archers. Ceux-ci s'en sortent plutôt bien mais s'ils doivent reculer devant la masse de muscles. Dans leur retraite, ils décochent flèches sur flèches à grande vitesse, la peur donnant des ailes. Et ils parviennent à mettre le géant à terre avant que celui-ci ne se lance dans une nouvelle attaque.

Pendant que les sauvageons prenaient position dans les fourrées, quelques uns de mes compagnons prirent le parti d'explorer l'unique habitation du secteur afin de sécuriser leurs arrières. Mais qui peut bien vivre dans un tel  endroit ? Ce qu'ils découvrir les laissa pantois. Au milieu de la bâtisse, ce n'est pas un foyer qu'ils trouvèrent mais une mare miroitante, reflétant des images étranges. Mais où est-on tombé ?

De mon côté, notre groupe affrontait les sauvageons installés dans le marais rougeâtre. Quand notre chef nous ordonna de les déloger, je peux affirmé que nous fûmes assez réticent à entrer dans cette bouillasse puante. Mais nous avions repousser les adversaires.

Notre cavalerie et quelques uns de nos meilleurs combattants se mettent en branle derrière nous pour contrôler le centre de la zone. Il faut dire qu'entre nous et les compagnons qui étaient dans la maison, nous avions sacrément étiré notre ligne de front. Ainsi avec l'élite au centre, nous étions plutôt rassurés. Pendant ce temps là, Fantôme gambadait dans la neige en tirant dans sa gueule un énorme sac de victuailles congelés. Au moins quelqu'un pensait à notre repas de ce soir !

Notre situation lorsque le géant tomba sous la pluie de flèches. Les sauvageons se concentraient sur trois des zones difficiles d'accès. Les déloger ne va pas être facile.

D'autant plus qu'ils reviennent à la charge pour reprendre le marais putride. Mais pourquoi ? Ils aiment ça se baigner dans de la boue glacée ? C'est une mode du nord ? En tout cas, ils sont chauds patates, les gars; j'ai faillit me faire décapiter lors de cet assaut furieux. Mais heureusement, nous avons réussi à les repousser.

Leur chef fait enfin une apparition en sortant d'un bois et se jette sur nos troupes d'élites. Qu'est-ce qu'il a en tête ? Bien que plusieurs membres de la Garde de Nuit tombent, le chef adverse est refoulé dans son buisson manu militari ! Il ne constituera plus une menace pour la journée.

Autre menace toujours sérieuse est les archers déployés dans un autre fourré. Ils harcèlent nos hommes depuis le début de l'affrontement. Notre chef décide qu'il est temps de s'occuper de leur cas. Il envoie nos guerriers à cheval, s'occuper d'eux. Bon par ce temps et le terrain assez accidenté, ce n'est pas l'idéal cette charge de cavaliers, mais ce sont les seules troupes encore un peu fraiches dont nous disposions.

Finalement, les sauvageons fuient devant les cavaliers, oubliant d'emporter l'idole des anciens dieux. Il semble que cela a rendu fou de rage le chef de tribu adverse car après un cri, nous avons vu courir des fous furieux à moitié à poil dans la neige se diriger sur nos cavaliers. Ce fut violent, seule la moitié de nos hommes survécurent en revanche, les sauvageons périrent tous.
Après cette dernière attaque, les hommes des deux côtés étaient fatigués. Les sauvageons partirent et je fus bien heureux de pouvoir enfin quitter le bourbier dans lequel j'étais. Le feu du soir fut d'un grand réconfort.

Samwell Tarly

Victoire de peu pour la Garde de Nuit, qui en supprimant le contrôle de la relique sacrée lors de leur dernière charge permis de remporter la victoire pour leur camp.