Campagne Limes - Acte 5

An 388 - Nous les briserons et ils perdront tout espoir.

Année 388 de l'ère chrétienne. Qu'est-ce qu'on leur à mis aux Pictes lors de la dernière bataille ! Je ne suis pas sûr qu'ils reviendront de sitôt. Il faut dire que leur nouvel Elu n'a pas fait long feu. Depuis le temps qu'on essai de coincé MacHullot. Il s'est retrouvé seul dans un champ et là le Centurion s'est occupé de lui. Il a vengé nos frères d'armes et maintenant nous le respectons tous pour cela. Pour ce fait d'arme, il a reçu une promotion et notre solde a été augmenté. On a forcément fait la fête, pour une fois que la victoire est de notre côté. Le vin a coulé à flot au soir de la bataille malgré notre fatigue. Au début de l'automne, un ponte de Lundunium est même venu sur le Vallum Aelium nous annoncer que des vétérans d'une Légion dissoute viendraient renforcer nos lignes. Cela a énormément amélioré notre moral à l'approche de l'hiver. D'ailleurs, nous nous sommes lancés dans la construction d'une écurie en prévision de former une unité de cavalerie, le Centurion ayant demandé à ce que notre garnison soit fourni en chevaux.
Mais, car oui il y a un mais, nous venons d'apprendre que ça s'agite de nouveau dans le nord. Visiblement les pictes sont comme l'ancienne créature mythologique grecque, l'Hydre de Lerne, on en coupe une tête deux autres repoussent. En faisant tomber leur élu, nous avons permis à tous les chefs de clans pictes de se lancer dans des raids de manière totalement aléatoire. Serait-ce finalement une erreur stratégique ? En tout cas, retour sur le front demain et de nouveau avec quelques fédérés dans les rangs. Vivement ma démobilisation.

Marcus Grodigitus

 Nouvelle bataille près du Mur Hadrien. Comme son prédécesseur, le nouveau seigneur de guerre picte utilise les mêmes stratégies d'attaques : A l'aube, pendant la période des grands brouillards afin de surprendre les romains. Mais ceux-ci sont maintenant habitués et ils ont même préparé une surprise à leurs vieux ennemies : des cavaliers. effectivement l'armée romaine aligne une unité de fédéré à cheval, histoire de chopper les pictes avant qu'ils ne se transforment en buisson dans les bois. Enfin pour le moment ils servent de cible pour les archers adverses.
 Voyant que les romains se sont déployer tout le long de la frontière, les pictes vont forcer le passage sur le flanc droit romain. L'élite du nord fond sur les légionnaires et sont repoussés vigoureusement, mais ne cèdent pas.
 Comme visiblement cette fois-ci les barbares sont pressés de quitter le champ de bataille, le Centurion Cedirius Quedehunsanplus oublie toute stratégie de contournement avec les fédérés et les fait charger de front afin de venir rapidement au secours du flanc dégarni.
 Le résultat est très décevant, les fédérés sont battus à plat de couture, comme quoi on ne peut plus avoir confiance dans la qualité des mercenaires. Mais au loin, une bonne nouvelle parvient jusqu'au oreilles du commandement romain : les gémissements de rage du Seigneur Picte. Effectivement, les vélites romains envoyés à l'avant de la ligne viennent d'éliminer à coup de javelots la cavalerie picte. Ils mériteront leur gamelle ce soir au diner ces jeunes recrues.
Pendant ce temps, sous les regards des archers pictes, Cedirius Quedehunsanplus prend la tête de la colonne de légionnaires romains marchant rapidement vers le flanc droit pour porter secours à leurs camarades.
 Il semble effectivement qu'à la vue de la configuration des unités pictes, les derniers résistants romains soient méchamment entourés. En plus le Seigneur Picte, sous l'impulsion de sa rage avance d'un pas déterminer sur ses derniers avec une autre unité de vétérans des hautes terres.
Le Centurion romain n'a d'autre choix que d'engager le combat personnellement pour casser ce pseudo siège et surtout pour empêcher les Pictes de fuir vers le sud.
 Et c'est bien pensé car l'arrivée de la colonne romaine a mis les chocottes aux Pictes, qui plutôt que d'aller au combat contre le dernier rempart romain, préfère le contourner. Ah nous voyons que le Seigneur Picte n'est finalement pas une réplique de MacHullot et qu'il voit plus loin que le mur. Sa garde fait barrage aux romains afin de lui permettre de passer le mur et de s'élancer avec ses survivants dans un pillage des terres du sud.
 Au centre, le sujet du débat est tout autre : combien d'archers pictes vont sortir vivant de la forêt. Véritable épine au centre du dispositif romain, il était plus que temps de d'occuper d'eux. C'est le retour des vélites qui va sonner la charge des légionnaires. Harcelant d'abord avec quelques javelots, les tireurs pictes subissent une charge de face des romains. Les bois ne semblent plus vraiment leur porter chance car seul deux d'entre eux survivent à l'affrontement. Ils profiteront de l'épuisement des romains pour filer à la brittone vers le sud.
 Acte final de la bataille, les vétérans romains chargent la défense picte. Mais ces derniers sont déterminés à voir si l'herbe est plus verte au sud et repoussent leurs agresseurs. Mis à terre par les pictes et la fatigue, les combattants du monde civilisé ne peuvent laissé les sauvages traverser le mur avec leur chef à leur tête.
Seule consolation, le Centurion romain qui tente d'étreindre le feu à gauche à droite et qui parvient à intercepter in extremis les deux zigotos de pictes qui fuyaient l'abri de leur bois.

Finalement le bilan de la bataille est très mitigé. Plusieurs unités Pictes sont passées dont leur Seigneur de Guerre, mais les pertes de leur côtés sont tellement importantes que ce dernier ne remporte pas son objectif. Pour les romains, malgré le passage forcé et réussi des Pictes, la garnison peut se venter de n'avoir subit aucune perte grâce à son hôpital de campagne, hormis celles des mercenaires. La dernière bataille va être difficile pour les Pictes à moins que certains événements ne tournent en leur faveur.

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