Campagne Limes - Acte 4

An 387 - Je paverai la route de cadavres pour vous mener à la victoire.

Année 387 de l'ère chrétienne. Mais dans quel enfer sommes-nous ? J'ai écris à Julia pour lui dire que j'étais toujours vivant, mais j'ai peur que finalement la lettre lui fasse plus peur qu'elle ne la rassure. Pas étonnant avec ce qui nous est arrivé.  la dernière bataille a été un carnage. Incroyable ! Le bougre de MacHullot est venu avec des fanatiques. Comme d'habitude, nous nous sommes contenté de défendre le mur mais ils n'étaient pas venu pour le traverser mais pour nous massacrer, ses barbares ! Même notre Centurion a été surpris par le fanatisme des Pictes. J'étais à deux pas de notre commandant, j'ai tout vu. Toute sa garde personnelle y est passé, il a cru sa dernière heure venir lorsque MacHullot le regardait d'un air rageur en train d'égorger le dernier vétéran, comme un message annonçant qu'il était le prochain à y passer. Mais à notre étonnement, le Picte a craché par terre d'un air de défi et est retourner vers le nord avec ses hommes, laissant le champ de bataille recouvert des cadavres de nos camarades. Claudius Inennaplus, mon meilleur ami, est mort au champ d'honneur. J'ai eu beau lui tenir la main et hélé le Medicus, lorsque celui-ci est arrivé, il a dit qu'il était trop tard. Il n'a pu sauver que trop peu d'homme ce jour là. On a estimé que le tiers de la garnison était mort lors de cette bataille. Après ça, le Centurion a juste demandé que les travaux de l'hôpital de campagne soit terminer au plus vite et on ne l'a plus revu pendant un certain temps.
Certains légionnaires ont commencé à croire qu'on avait offenser Dieu car aucun lieu de culte n'avait été construit dans le campement, alors ils ont débuté l'érection d'une chapelle. Puis des troupes fraichement venu de Lundunium sont arrivées sur le Vallum Aelium et ont été répartie sur les différents campement. J'ai été convoqué par le Centurion et à annoncé à moi et quelques anciens que nous avions une promotion et feront désormais partie de sa garde et que nous nous chargerons aussi de l'entrainement des nouveaux.
Le terrible jour semble déjà loin maintenant, mais la rancune est tenace. Certains souhaitent une vengeance à la hauteur de leur orgueil et souhaite un raid dévastateur en terres Pictes. Surtout depuis qu'on a reçu un rapport de nos espions nous informant que Matioch MacHullot serait devenu une sorte d'élu ou de champion chez les Pictes. Mais le commandement refuse, nous n'avons pas été d'homme pour ça. D'ailleurs si nous nous comportions comme eux, pourrions-nous nous dire encore civilisé ? Pour autant nous ne pouvons laisser cela impuni, autrement nous montrerions notre faiblesse ! Il est sûr que la prochaine attaque des Pictes laissera exploser la rancune qui agitent nos cœurs ! 

Marcus Grodigitus
 
Matioch MacHullot est de retour au pied du Mur Hadrien, investit de son nouveau titre d'Elu auprès du peuple Picte. En face, les romains sont déterminés à prendre leur revanche sur la dernière bataille.
Face aux archers pictes installés dans un terrain, un groupe de légionnaires se sont mis en position défensive dans un bâtiment. Comme d'habitude, les Pictes se sont lancés à l'assaut de la muraille à la faveur du brouillard.
A la vue de MacHullot, le sang des vélites ne fait qu'un tour et se jettent sur les archers puis sur le personnage. Mais celui-ci n'a pas voler son titre d'Elu et repousse ses adversaires.
Pendant ce temps, les premiers pictes a traversé la défense romaine franchissent le mur malgré un dernier assaut des légionnaires.
Afin d'éviter que d'autres sauvages ne s'échappent, le centurion Cedirius Quedehunsanplus lancent ses légionnaires sur les guerriers pictes avant que ceux-ci n'entrent dans les terrains pour se mettre à couvert.
Surprit par l'offensive romaine, MacHullot et sa cavalerie s'en prennent aux légionnaires qui viennent de mettre à mal les pictes.
Un autre groupe de pictes tentent de contourner la défense en passant par les marais. Mais les vétérans romains attendent leurs adversaires à la sortie du marécage et leur fait mordre la boue.
Au centre, les romains tiennent bon et tandis que la ligne de légionnaires repoussent les assauts, les vélites harcèlent les pictes.
Mais Matioch MacHullot a décidé de mettre fin aux agissements des vélites qui leur à échapper plutôt dans la bataille. La cavalerie picte réussit elle à percer la ligne romaine. Enfin les romains ploient sous les assauts des barbares.
A moins que... Le centurion Cedirius Quedehunsanplus fait appel aux vétérans. Ces derniers, déterminés à se venger, rappliquent en urgence au centre du champ de bataille et se retrouvent face à la cavalerie picte. Ils les repoussent vigoureusement, isolant MacHullot de ses troupes.
C'est à ce moment que Cedirius Quedehunsanplus charge l'Elu picte, devant sa garde personnelle. Le combat est acharné. Finalement la vengeance romaine l'emporte sur les espoirs du peuple picte et Matioch MacHullot s'effondre sous les coups de glaive du centurion romain. Les vétérans explosent de joie, se réjouissant du devoir enfin accompli.
Un picte monté tente de fuir vers le sud, mais il se fait ramasser par les légionnaires qui ont quitté leur planque pour défendre le centre du champ de bataille.
Heu... On a rien oublié par hasard ! Ah si les archers pictes se sont fait discrets et passent furtivement sur le bord du champ de bataille et rasent les murs pour passer la frontière romaine.

Bilan de la bataille, bien que quelques pictes aient réussi à traverser le Mur Hadrien, les faits sont accablants pour les pictes : ils perdent leur Elu, beaucoup d'entre eux ont trouvé la mort et les romains ne déplorent que quelques morts. La victoire est totale pour les romains qui font pour une fois la fêter allègrement.

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