An 384 - Nous festoierons ensemble de l'autre côté, dans les demeures de nos ennemis.
Pendant ce temps sur le flanc gauche romain, la seconde unité de vétéran se positionne pour intercepter les guerriers qui tentent de contourner le centre romain. Les cavaliers restent toujours hors de portée de charge. Les Pictes chargent et repoussent la ligne de défense romaine.
L’autre unité repoussent les guerriers sur le flanc, obligeant la cavalerie Picte à intervenir. Au centre Cederius est à la manœuvre avec ses légionnaires et mettent à terre les derniers guerriers résistants Pictes. Puis il fait rapatrier son centre sur le flanc gauche en difficulté. Débordé, les vétérans romains sont obliger de laisser passer les guerriers Pictes protégés par la cavalerie qui forme un cordon de sécurité.
Ceci marque le début d'une campagne "Limes" proposée par le livre de Saga - L'Age des Invasions sur fond du Mur Hadrien qui sépara la civilisation romaine en Bretagne des peuples barbares au nord du Mur, équivalent aujourd'hui à l'Ecosse et peuplé à cette époque par plusieurs tribus dont les Pictes.
La campagne se fait sur 6 parties où le but principal pour les barbares, ici les Pictes, doivent réussir à chaque fois traverser le Mur défendu par les Romains afin de piller les terres brittones.
Voici le premier acte qui annonce la fin de l'hégémonie romaine en Europe Occidentale.
An 384 de l’ère chrétienne. Cela fait maintenant 5 ans que
moi et les hommes de la 14° Légion romaine sommes postés à la garde du Vallum
Aelium ou comme l’appel les autochtones, le Mur Hadrien. Enfin, si on peut
appeler ça un mur, il ressemble plutôt à ce fromage dur fabriqué par les
Helvètes avec plein de trous partout. Ma centurie est stationnée dans le
campement d’Apluderum au centre du Mur dans un secteur ou celui-ci est plutôt
en sale état. Le campement a été ravagé par une attaque de barbares il y a
quelques années et abandonné jusqu’à notre arrivée l’automne dernier. On a bien
entrepris quelques travaux, reconstruction du campement, installation d’un petit grenier
pour nos réserves de nourritures, les fondations d’une armurerie mais
malheureusement l’hiver est tombé très tôt cette année-là. D’ailleurs, l’hiver
dernier a été très rude dans la région, la garnison a failli finir affamée, nos
réserves étaient vides quand les beaux jours sont arrivés avec le ravitaillement, et nous savons que la population a souffert de la famine. Plusieurs civils
des villages alentour sont venus frapper aux portes du campement pour mendier
de la nourriture. Mais notre nouveau centurion, un gallo-romain originaire d’un
petit village près de Lutèce, arrivé peu avant l’hiver à la suite du départ
de notre ancien commandant, a refusé catégoriquement de fournir de la
nourriture. Il se croit plus intelligent que tout le monde lui. D’ailleurs
c’est à cause de lui que l’on n’a pas vraiment pu avancer dans les travaux des
bâtiments nécessaires à la garnison. Il voulait absolument que sa résidence
soit construite avant le début des grands froids. Il s’est mis à dos tous les
légionnaires et maintenant la population locale. Il ne sait pas que c’est la
population qu’on est cessé défendre et qu’elle nous a aidé à maintes reprises
par le passé. Après ça, c’est sûr que nous allons avoir beaucoup de difficulté
à nouer des relations amicales avec les gens des alentours.
En tout cas après chaque hiver comme celui-là, les tribus au
nord du Mur sont descendues pour piller les régions brittones, alors il ne
faut pas s’étonner qu’on se fasse attaquer.
Et justement, avant-hier, des éclaireurs ont rapporté qu’un
groupe de pictes se dirigeaient vers une brèche du Mur à quelques lieues de
notre campement. Notre centurie a été réquisitionné pour aller défendre
l’endroit. Les copains et moi espérons au moins que le centurion sera plus
habile stratège que gestionnaire.
Marcus Grodigitus
La première bataille se déroule dans une plaine, les
forces romaines ont pris position proche d’un marais pour intercepter les
pilleurs mais un épais brouillard gêne la visibilité. L’humidité perle sur les
casques et armures des légionnaires. Le centurion Cederius Quedehunsanplus
articule sa défense autour de son unité d’archers.
Profitant des volutes nuageuses à couper au couteau
pour avancer sans se faire voir, les Pictes déboulent près de la ligne de
défense romaine. Les archers et une unité de guerriers cours se cacher dans les
champs, juste en face des archers romains.
Après quelques tirs pour attendrir
l’adversaire sans trop de résultat, Cederius n’a d’autres choix que d’envoyer
une unité de vétérans dans les champs. Ils courent à la recherche des archers
pictes sans trop de succès.
Au loin apparait de la cavalerie barbare, mais aucun
chef de guerre ne semble se distinguer parmi les combattants Pictes. Le
Centurion romain comprend pourquoi il n’y a aucune coordination chez l’ennemi.
Des guerriers sortent précipitamment des champs lorsque les vétérans romains
reviennent vers la ligne défensive. Les Pictes attaquent les archers qui n’ont
pas le temps de riposter. Ils se font massacrer sous les yeux du commandant
romain. Cederius lance une contre-attaque avec ses légionnaires mais les Pictes
sont hargneux et refusent de reculer malgré les pertes.
Pendant ce temps sur le flanc gauche romain, la seconde unité de vétéran se positionne pour intercepter les guerriers qui tentent de contourner le centre romain. Les cavaliers restent toujours hors de portée de charge. Les Pictes chargent et repoussent la ligne de défense romaine.
Les romains sont démoralisés, près à craquer suite aux
assauts violents de leurs adversaires. C’est alors que Cederius Quedehunsanplus
lance une contre-attaque. Les vétérans attaquent les archers dans les champs,
ces derniers étaient réapparus pour s’apprêter à tirer de nouveau. Ils n’auront
plus l’occasion de le faire.
L’autre unité repoussent les guerriers sur le flanc, obligeant la cavalerie Picte à intervenir. Au centre Cederius est à la manœuvre avec ses légionnaires et mettent à terre les derniers guerriers résistants Pictes. Puis il fait rapatrier son centre sur le flanc gauche en difficulté. Débordé, les vétérans romains sont obliger de laisser passer les guerriers Pictes protégés par la cavalerie qui forme un cordon de sécurité.
Devant la percée barbare et n’écoutant que son
courage, le centurion montre que tout espoir n’est pas perdu et donne l’exemple
à ses hommes. Il charge les gardes pictes à cheval. Plusieurs d’entre eux
tombent au combat avant que Cederius s’effondre à son tour grièvement blessé.
Il est extirpé du combat grâce à ses hommes qui le défende vaillamment.
N’arrivant pas à achever le commandant adverse les derniers Pictes poursuivent
leur chemin vers le sud.
Bien que certains Pictes aient réussit à traverser la
défense romaine, ils sont bien trop peu
pour piller et ravager la région. Leur promesse de gloire et de festin au-delà
du Mur tourne cours quand ils se font ramasser par une patrouille romaine.
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